Dix cas de kidnapping ont été enregistrés en l’espace de trois mois dans la localité de Bunyangingi, en groupement Itala, territoire de Lubero (Nord-Kivu)
Les sources concordantes dans région et la société civile attribuent ces actes aux groupes armés actifs dans cette contrée.
Parmi lesquels, l’Union des patriotes pour la défense des innocents (UPDI), jadis dirigé par un général auto-proclamé Kitete Bushu, tué par l’armée l’année dernière.
Il y a également les Maï-Maï Mazembe, dirigés par un autre général auto-proclamé Kabido et les Nyatura, conduits par un certain Tabey, qui écument les villages Bitongi et Bulimbi, en groupement Kanyabayonga, territoire de Rutshuru et dans les localités de Bunyangingi, en groupement Itala, territoire de Lubero.
Ces combattants commettent également des exactions à Kamandi, dans le groupement de Musimbi, dans la chefferie des Bamate, précisent la société civile locale.
Ces miliciens infligent, sans foi, de lourdes amendes forfaitaires et imposent des taxes illégales à la population de cette partie du Nord-Kivu.
Pour accéder à leurs cultures, mais aussi échapper aux tortures corporelles et à tout autre sortes des châtiments, par exemple, les paysans sont sommés de payer 1000 francs congolais (0.50 USD) chaque jour.
Contacté l’administrateur du territoire de Lubero confirme l’activisme de ces groupes armés dans son entité.
Il précise même qu’un groupe armé, hostile au processus PDDRC-S dirigé par un certain Mayani, exige à chaque école dans cette zone la somme de 500 USD, faute de quoi cet impôt sera mis à la charge des enseignants.