Le PNMLS affirme avoir recensé environ 2 315 nouvelles infections au VIH/Sida, au premier semestre de l’année en cours, au Nord-Kivu ; alors que l’année dernière à la même période, les chiffres étaient de 1698 nouvelles infections. Ce programme multisectoriel de lutte contre le Sida déplore cette hausse de contamination.
Le secrétaire exécutif provincial du PNMLS au Nord-Kivu, Aubin Mongili a livré ces chiffres, mercredi 14 septembre, au sortir d’un échange avec le gouverneur de province, le général Constant Ndima.
Aubin Mongili attribue cette recrudescence de cas de VIH/Sida à plusieurs facteurs dont l’insécurité et l’irresponsabilité de certains individus.
Ces nouveaux cas s’ajoutent aux 21 300 anciens déjà placés, fin 2021, sous traitement anti-retro-viral (ARV).
Selon le PNMLS au Nord-Kivu, environ 138 personnes sont décédées du VIH/Sida depuis janvier dernier, dans cette province.
Pour son secrétaire provincial exécutif, le VIH/Sida reste une urgence sanitaire au Nord-Kivu, au même titre que la COVID-19 ou Ebola.
Aubin Mongili estime que les efforts doivent être fournis pour le combattre :
« Abandonner le VIH et donner toutes les priorités aux nouvelles épidémies c’est mal agir. Parce que le VIH n’est pas en congé technique, il est en train de d’évoluer et de tuer. Nous informons les gens que les ARV sont disponibles au niveau des structures de prise en charge, c’est gratuit ».
A l’occasion, il a encouragé la population du Nord-Kivu à se faire dépister gratuitement au VIH/Sida et à se préserver en cas de tout rapport sexuel pour éviter la contamination.