L’organisation de défense des droits humains, Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) déplore la mort vendredi 2 septembre, d’un détenu malade à la prison centrale de Kabare (Sud-Kivu).
Ce décès est consécutif au manque de nourriture et de soins médicaux. Et pourtant, des médecins ont été affectés à cette maison carcérale mais il n'y a pas de médicaments, a déploré l’ONG PPI.
« L’un des médecins dans cette maison carcérale a indiqué à PPI que ce détenu était malade et il a été transféré à l’hôpital de Mukongola toujours dans le territoire de Kabare, malheureusement il est mort. Nous devons le dire clairement, nous constatons avec amertume que dans cette maison carcérale encore une fois, il n’y a pas de médicaments présentement. Depuis sa réhabilitation par la MONUSCO, on y affecté au moins quatre médecins, malgré leur savoir, ils sont en difficulté parce qu’il n’y a pas des médicaments dans cette maison carcérale », a révélé le chargé de programme au sein de PPI, Pascal Mupenda.
D’autres détenus sont morts dans les prisons de Kalehe et de Kamituga depuis le début de cette année, a t- il fait savoir.
« A Kamituga, aujourd’hui nous sommes déjà à au moins sept morts depuis le début de l’année 2022. Dans la prison centrale de Kalehe l’on a enregistré plus de quatre morts. Tout ceci est lié au manque de nourriture et de médicaments », a indiqué cet activiste des droits de l'homme.
Pascal Mupenda en appel à l’intervention des autorités pour améliorer les conditions de détention dans les prisons du Sud-Kivu.