Uvira : 20 combattants Twirwaneho/Gumino et Maï-Maï se sont rendus à la MONUSCO en août

Vingt combattants issus des groupes armés locaux Twirwaneho, Gumino et Maï-maï Buhirwa se sont rendus à la MONUSCO au cours du mois d’aout 2022 dans les moyens et hauts plateaux d’Uvira et Fizi/Itombwe (Sud-Kivu).

Tous les vingt se sont rendus avec onze armes de petits calibres et des munitions de guerre.

Ces redittions ont eu lieu à Mikenge/Itombwe dans le territoire de Mwenga, à Minembwe dans le territoire de Fizi et à Kahololo dans le territoire d'Uvira. Deux autres ex-combattants se trouvent encore à Minembwe et attendent d’être évacués vers Uvira pour la suite du processus.

Tous ces ex combattants ont été sensibilisés par les Forces armées de la RDC (FARDC) avec l’appui de la section Désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation des groupes armés étrangers (DDRRR) de la MONUSCO.

Les difficiles conditions de vie dans la brousse expliquent leur reddition auprès de la MONUSCO, selon eux.

Le centre de transit de la section DDRRR de la MONUSCO héberge désormais dix-huit ex-combattants  issus des groupes Twirwaneho et Gumino et deux du groupe Maï-Maï Buhirwa.

La sensibilisation menée par les FARDC et la MONUSCO vient en appui au Programme Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (PDDRC-S) du gouvernement congolais qui consiste à appeler ces forces négatives à déposer volontairement les armes afin de contribuer à la paix, la stabilisation et au développement de la partie Sud de la province du Sud Kivu.

Les défis du processus

Ces redditions en cascade des combattants Twirwaneho/Gumino présentent encore des défis dans les hauts plateaux de Minembwe.

Au mois de juillet et aout, des notables locaux et des chefs de groupes armés s’étaient ouvertement opposés à tout processus de reddition à Minembwe, accusant la MONUSCO" d'avoir un agenda caché pour les affaiblir et récupérer des armes".

Mardi 30 aout, l’officier de liaison MONUSCO-FARDC, major Jean Kongolongo a coupé court à ces allégations.

Au cours d’une sensibilisation de ces ex-combattants au centre de transit de la section DDRRR de la MONUSCO, le major Jean Kongolongo a précisé que la reddition est volontaire, la sensibilisation cible tous les groupes armés locaux et étrangers sans distinction de communauté et la MONUSCO appui le processus gouvernemental.

 

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