Une vingtaine de camions sont, depuis quelques jours, bloqués à l’entrée de la ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
A la base, 4 gros véhicules renversés à la hauteur du point kilométrique 16 à la suite du mauvais état de cette route entrave la circulation à ce niveau.
De grands bourbiers sont parsemés sur cet axe routier rendant ainsi le trafic difficile, a rapporté un camionneur.
Il explique également que le délabrement de ce tronçon provoque même des accidents lors des manœuvres pour échapper à ces bourbiers :
« La route est très délabrée. À partir d’Epulu, il y a de grands bourbiers. Vous ne pouvez pas en sortir sans qu’on vous tire. Et aussi à l’entrée de la ville de Kisangani, les trous deviennent très grands et profonds. Que la nouvelle gouverneure s’occupe d’abord de ces trous. Kisangani est une grande ville qui ne mérite pas d’avoir des trous comme ceux-ci à l’entrée, ça c’est un problème, en tout cas ».
Les usagers de cet axe routier disent être exposés aux intempéries et menacent de ne plus payer les taxes.
Pour sa part, l’Office des routes (OR) attribue le délabrement de cette route à la fréquence des pluies pendant cette période.
Cette entreprise se propose ainsi d’intervenir avant les pluies abondantes qui interviennent généralement en novembre et décembre de chaque année.
Les difficultés qu’éprouvent les camionneurs sur cette route reliant Kisangani à Bunia et Kisangani et Beni provoque la rareté des produits de première nécessité dont certains ont vu leurs prix grimper sur le marché de Kisangani.