La mauvaise gouvernance des bassins versants du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi constitue une menace sérieuse pour la vie des populations dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu).
Un atelier de sensibilisation de deux jours auquel participent les services étatiques, de la société civile, les scientifiques ainsi que les autorités du Sud-Kivu se tient depuis le lundi 8 août à Bukavu. Il est organisé par l’autorité du bassin du lac Kivu et de la rivière Ruzizi (ABAKIR.
L’accent est mis sur l’éveil de conscience de l’autorité urbaine à faire respecter les lois en rapport avec la conservation de l’environnement en vue de protéger les versants du bassin du lac Kivu et de la rivière Ruzizi.
« Il faut qu’ensemble, nous puissions arriver à produire une feuille de route avec des objectifs clairs qui pourront quand même permettre à ABAKIR de bien continuer à faire le lobbying au niveau de ses bailleurs des fonds pour voir dans quelle mesure soutenir la ville de Bukavu dans la réalisation des projets concrets qui peuvent contribuer tant soit peu à la gestion des déchets dans la ville de Bukavu. Une feuille de route claire qui sera soumise à l’autorité du bassin du lac Kivu et de la rivière Ruzizi qui pourra continuer à faire le lobbying et auprès de la GIZ son bailleur des fonds mais aussi à la Banque africaine de développement son prochain bailleur des fonds », a expliqué le président provincial de la société civile environnementale Josué Aruna.
Le maire de Bukavu est le premier responsable à être interpellé. Il lui a été demandé de combattre les constructions anarchiques, la pollution des eaux et bien assurer la gestion des déchets.