La MONUSCO a pris acte et regretté, mercredi 3 aout, la décision du gouvernement congolais, demandant à un membre de son personnel de quitter le pays.
Le gouvernement de la RDC exige le départ de Mathias Gillmann, porte-parole de la MONUSCO.
La mission onusienne a ainsi exprimé son regret dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue, ce jeudi, à Radio Okapi.
Dans ce document, elle s'est engagée tout de même à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.
Dans une note datée du 28 juillet dernier, le vice-Premier ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a estimé que les tensions actuelles entre la MONUSCO et la population seraient dues « aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO ».