La société civile du Haut-Uélé a demandé, vendredi 29 juillet, au gouvernement de traquer les hommes armés qui écument cette region, précisement les longs des frontières entre la RDC, le Soudan du Sud et la RCA.
Cette structure citoyenne craint que ces groupes armés étrangers et locaux déstabilisent cette partie du pays, où ils tuent, pillent et tendent des embuscades à la population.
Ce qui est la base de la concentration des habitants dans des agglomérations où la sécurité est garantie.
Parmi ces rebelles étrangers, il y a ceux de Lord Resistance Army (LRA) qui se sont retranchés dans cette zone où, il n’y pas la présence des forces loyalistes.
Ils organisent des attaques dans des villages périphériques du Haut-Uélé pour se ravitailler en produits vivriers et pharmaceutiques.
Dans le territoire de Nyangara, par exemple, sévissent des éleveurs tchadiens armés Mbororo qui occupent plusieurs villages de la chefferie de Maziga.
Une présence qui crée déjà des frustrations. Leurs bétails, estimés à des milliers de têtes, selon les autorités locales, ravagent régulièrement les champs des autochtones.
Ces nomades refusent d’obéir aux ordres des autorités en place et n’hésitent pas à tirer à balle réelle sur certaines personnes en cas de dispute notamment, a confié une autorité traditionnelle sur place.
Cette contrée fait également face aux rebelles centrafricains de Seleka qui profitent, comme les autres, de la porosité des frontières congolaises pour organiser leurs incursions en vue de se ravitailler.
Au mois de mai dernier, ils avaient kidnappé 4 jeunes chasseurs dont on a pas des nouvelles jusqu'à ce jour.
Enfin, il y a des UDA, des braconniers libyens qui ciblent le parc de la Garamba, à la recherche des cornes d’ivoires. A cela s’ajoute une mosaïque d’autres hommes armés congolais qui écument la province du Haut-Uélé.