Après la réouverture de la route Kananga-Kalamba-Mbuji, le samedi 9 juillet, la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises (FENAPEC), appelle les autorités à réglementer les taxes sur cette ligne.
Cette voie d’intérêt économique important mène à la frontière angolaise vers Lunda Norte.
Le vice-président provincial de cette corporation, Jean-Pierre Kamuabu, estime que seuls quatre services taxateurs doivent se retrouver sur cette voie pour permettre aux opérateurs économiques de bien mener leurs activités :
« Pour nous à la FENAPEC, nous avons relevé qu’il y a trois équations qu’il faut résoudre pour que la population puisse ressentir les retombées de cette route. Il y a un problème relatif aux taxes et impôts. Il faut un climat des affaires assaini au niveau de la frontière pour stimuler et attirer plusieurs opérateurs économiques qui avaient déjà fui. A la frontière, il y a une loi qui n’autorise que quatre services. Il y a la DGDA, l’OCC, l’hygiène aux frontières et la DGM pour les mouvements migratoires. »
Jean-Pierre Kamuabu voudrait également que les ponts jetés sur la ligne soient bien entretenus, en dehors de la réhabilitation de la route attendue.
« Nous avons noté qu’il y a d’abord un problème de la route, parce que bientôt, il va se mettre à pleuvoir. Il faut donc des travaux sur la route. Il faut une équation concernant le pont. Vous êtes sans ignorer que nous avons un pont flottant. Il faut à tout moment faire l’entretien, respecter le tonnage », a-t-il poursuivi.