Le commissaire provincial de la police dans la province du Haut-Katanga a présenté lundi 11 juillet à Lubumbashi 85 présumés bandits au gouverneur de province. Ils ont été arrêtés notamment à Likasi, Kasumbalesa et à Lubumbashi.
Ces présumés bandits ont été arrêtés après une longue période d’enquête menée par les services de sécurité. Mais tous ne l’ont pas été le même jour, indiquent les sources sécuritaires.
Les premiers qui étaient arrêtés ont bien collaboré avec la police, qui a fini par mettre la main sur les autres. Dans ce groupe se trouvent aussi bien les « bandits de grand chemin » que ceux qui ont pour spécialité de casser les vitres de fenêtres des maisons visitées avant d’exiger les biens des occupants.
Parmi ces prévenus, figurent aussi des présumés voleurs à la tire qui opèrent sur plusieurs artères de la ville et des voleurs de motos.
Parmi les 85 personnes présentées, on compte aussi 11 femmes. Certaines d’entre elles sont des receleuses des biens volés. D’autres encore sont accusées d’avoir gardé dans leurs maisons ces présumés bandits tant recherchés par les services de sécurité.
A en croire la police, certains ont reconnu avoir tué il y a trois ans le président de changeurs des monnaies au quartier Makomeno dans la commune de Lubumbashi. A cette occasion, ils avaient emporté une importante somme d’argent.
Le gouverneur de province, qui a salué « ce coup de filet de la police », a demandé à la justice de « bien faire son travail au sujet de toutes les personnes arrêtées ». Il a encouragé la police dans sa lutte contre la criminalité, qui refait surface dans la ville de Lubumbashi.
Les bandits armés seront transférés à l’auditorat militaire. Les autres jeunes dont les casseurs des vitres et les voleurs à la tire rejoindront, dans les tous prochains jours, le centre de Kanyama Kasese.
La police, elle, invite ainsi la population locale à dénoncer les autres qui sont en cavale pour qu’ils répondent de leurs actes.