Les autorités congolaises et les Nations unies ont convenu de maintenir une force de maintien de paix à Bendera, a indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita, mardi 21 juin lors de la cérémonie officielle de fermeture de la base de la MONUSCO à Tanganyika.
Elle a affirmé que le départ de la MONUSCO n’est pas le départ des nations unies dans la province.
En cas de besoin, a déclaré M.Bintou, la province peut bénéficier de l'assistance de la MONUSCO puisqu’il n’y a pas rupture totale de la relation :
« Si, il y a besoin nous allons pouvoir déployer depuis le Sud-Kivu. Et par rapport à la zone de Bendera, on est déjà là. J'ai dit il y a 70 policiers qui sont arrivés, et vont être déployés mais tout ça c'est le résultat d'une collaboration et d'un plaidoyer commun entre l'autorité provinciale et ceux qui sont à Kinshasa »
Le ministre national des Droits humains, Albert Fabrice Pwela a rappelé la nécessité du gouvernement de maintenir la paix, mais sans rupture brusque de la collaboration :
« Il va sans dire et nous l'avons dit également dans notre discours, que, il y a des difficultés, quelques problèmes résiduels. C’est pourquoi, après une grande assistance, comme un enfant qui doit marcher, on ne l'abandonne pas directement pour aller. Il y aura donc quelques accompagnements, on a parlé de Nyunzu, où il y a encore des problèmes et à Bendera et surtout pour le renforcement des capacités au niveau de la police nationale »
Athanase Kituka de la société civile a estimé que la présence de la MONUSCO était encore nécessaire, mais la tâche de restaurer la paix revient maintenant au gouvernement.
La MONUSCO ferme ses bureaux à Tanganyika, le 30 juin prochain.