Basile Lufukwe Lumbwe, directeur de la prison centrale de Kalemie dans la province du Tanganyika évoque, dans un entretien lundi 20 juin à Radio Okapi, l’apport de la MONUSCO à cette maison carcérale. Il pose, en même temps, la problématique des difficultés que va connaitre la prison centrale de Kalemie, après la fermeture des portes des bureaux de la MONUSCO.
« La MONUSCO a fait beaucoup de choses en faveur de la prison centrale de Kalemie. Elle a doté la prison d’une ferme dans laquelle on trouve un champ de manioc, l’élevage des coqs et poules, deux véhicules : l’un pour amener les malades dans les centres de santé et l’autre pour des champs agricoles. La MONUSCO a réhabilité la prison centrale. Le départ de la MONUSCO est déplorable pour nous », a expliqué Basile Lufukwe Lumbwe.
Il plaide pour le déplacement des détenus condamnés pour de longues peines vers d’autres prisons afin de désengorger la prison de Kalemie.
Construite pour une capacité de 250 personnes, la prison centrale de Kalemie héberge actuellement 856 pensionnaires.
Le coordonnateur humanitaire a visité, le même lundi, la prison centrale de Kalemie pour s’enquérir de la situation des détenus dans cette maison carcérale. Son directeur dit craindre des maladies et confirme qu’il n’y a pas assez de nourriture pour tous les prisonniers.
Basile Lufukwe Lumbwe, directeur de la prison centrale de Kalemie s’entretient avec Fulbert Balolage.
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