L’Unité de gestion du programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS) a débuté, jeudi 16 juin à Mbandaka (Equateur), une campagne de consultation de différentes couches socio-professionnelles en vue de la vaccination contre la maladie à virus Ebola. Elle a sensibilisé, à ce sujet, les femmes leaders des peuples autochtones pygmées. La campagne de vaccination proprement dite est prévue dans les jours à venir.
Cette rencontre a eu lieu au bureau de l’Unicef/Mbandaka avec une vingtaine des femmes leaders Pygmées. Elle a permis un échange franc avec les intéressées.
Cette sensibilisation de précampagne vaccinale sert à identifier en amont des risques environnementaux, sociaux et ceux liés aux violences basées sur le genre, ainsi que des mesures d’atténuation de ces risques.
« Cette étape est d’une grande importance pour la prochaine campagne de vaccination contre la maladie à virus Ebola, prévue dans la ville », estime Jean-Richard Mutombo, spécialiste de la lutte contre les violences basées sur le genre à l'UG-PDSS.
Pour lui, il convient de préparer psychologiquement la population à cette vaccination. Et cela intéresse aussi l’UG-PDSS, particulièrement dans le cadre de son volet d’action relatif au renforcement de système de surveillance des maladies en Afrique centrale.
La présidente de l’association des femmes pygmées d’Ingende, Sandrine Botolo a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette sensibilisation de précampagne vaccinale contre Ebola.
Toutefois, elle a souhaité que cette sensibilisation soit étendue aux autres membres de sa communauté, ainsi que l’intégration de certains d’entre eux dans le processus de la campagne de vaccination.