Le prix du litre de carburant est passé depuis quelques jours de 4 000 Fc (2USD) ou 4500 (2, 25) à 5 000 Fc (2,5 USD) dans les stations-services dans la ville de Kindu, dans la province du Maniema.
La même situation est aussi observée auprès des revendeurs communément appelés « Kadhafi ».
A la suite de cette augmentation du prix de carburant, le prix du transport en commun a doublé.
« Pour nous, les étudiants, c’est compliqué. Nous payions 500 Fc (0,25 USD), mais maintenant nous payons 1 000 Fc (0,5 USD). Comme le prix a doublé, ça devient très difficile. Le transport est revu à la hausse, alors que c’est le même trajectoire », se plaignent les étudiants qui condamnent le « laxisme » des autorités du pays.
Pour sa part, le président des pétroliers du Maniema, Ali Nazareth, appelle la population au calme et assure que la situation va bientôt se décanter.
« Ça bloque au niveau de Kisangani, où il n’y a pas de stock. Kisangani à son tour est bloqué par Kinshasa, qui n’a pas non plus de stock. Le Kenya a des stocks mais il y a un problème d’insécurité à Kisangani qui ne permet pas que la ville soit approvisionnée », a expliqué M. Nazareth.