Le Centre des recherches des ressources en eau du Bassin du Congo (CREEBac) a procédé à la présentation des résultats de recherche axées sur la vulnérabilité du Climat, Eau, Migration et Conflits armés dans les forêts du Bassin du Congo, ce jeudi 9 juin à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Selon le directeur du CREEBac, Raphaël Tshimanga, les conclusions de ces recherches démontrent que la migration des Mbororo dans la partie orientale de la RDC a exercé une forte pression sur les ressources naturelles et sur le vécu quotidien des communautés locales.
« Nous avons conduit une étude de 2019 à 2022 sur le Nexus : Climat, Eau, migration, conflits armés dans les forêts du Bassin du Congo. Il y a eu migration de peuple que nous appelons Mbororo vers les forêts du Bassin du Congo. Et cette migration se fait aussi avec une grande pression sur les ressources naturelles des forêts du Bassin du Congo, notamment les ressources en eau », rapporte le professeur Raphaël Tshimanga.
Il explique qu’on « amène plus de dix mille têtes de bétails sur les forêts du Bassin du Congo en un jour. Et les bêtes là vont consommer de l’eau et tout ça. Et ce sont des impacts vraiment manifestent sur les forêts du Bassin du Congo qui ont des implications sur la vie des communautés locales. »
Pour lui, il est temps de voir comment la science peut trouver des solutions aux problèmes, « afin de pouvoir accompagner la prise des décisions, les stratégies de gestion durable de nos ressources en eau, plus particulièrement dans les forêts du Bassin du Congo. »