La Dynamique des femmes candidates (DYNAFEC) a initié un sit-in de dix jours au Palais du peuple pour amener l’Assemblée nationale à prendre en considération la représentativité des femmes dans les institutions du pays.
La DYNAFEC exige la mise en application rigoureuse de l’article 14 de la Constitution.
Sa coordonnatrice nationale, Carine Kanku, soutient que la prise en compte de la représentativité des femmes sur les listes électorales n’est pas une faveur accordée aux femmes mais un droit non négociable et garanti par la Constitution :
« Nous avons fait ce sit-in après avoir été déçues lors de la dernière plénière, où il y a eu plusieurs propositions du groupe des 13 qui avait travaillé avec plusieurs parties prenantes, y compris la DYNAFEC. Nous avons senti que la formulation proposée n’avait pas été prise en considération. Nous voulons juste le respect de l’article 14. Les droits des femmes doivent être respectés. Et nous attirons l’attention parce que c’est l’article phare, l’article 13 de la loi électorale où nous demandons qu’on puisse élaguer l’alinéa qui dit que le manque de parité n’est pas un motif d’irrecevabilité".
Pour elle, l’Etat de droit, c’est aussi respecter les droits des femmes.
"Nous saluons ce qui a été fait par le G13. On ne peut pas frustrer la plus grande partie de la population, plus de 52 %. Ce n’est pas juste. L’Etat de droit, c’est aussi respecter les droits des femmes", a-t-elle poursuivi.