Mbuji-Mayi : concertation entre la CENI et la société civile pour l’amélioration des services

La CENI, les organisations de la société civile ainsi que les confessions religieuses ont échangé le mardi 4 mai à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) pour améliorer les services de cette institution d’appui à la démocratie. 

Cette rencontre présidée par le premier vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Bienvenu Ilanga Lembow visait aussi à recueillir les avis, les suggestions sur la feuille de route et toutes les activités électorales afin d’aider la CENI à améliorer les services. 

« Le but de cette rencontre, c’est de redorer l’image de la CENI, essayer de voir les faiblesses afin de les corriger, afin que nous ayons les élections qui seront plus transparentes et dont les résultats seraient acceptés par tous.  C’est dans ce cadre-là que nous sommes venus en mission, pas seulement ici, les autres collègues sont dans d’autres provinces. Nous venons échanger avec toutes les parties prenantes aux élections, notamment la société civile, les confessions religieuses et les autres pour que nous puissions recueillir aussi leurs suggestions quant à l’amélioration du processus électoral », a expliqué Bienvenu Ilanga Lembow. 

« Nous venons aussi donner l’information quant à notre volonté d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Mais en même temps, autant que l’opération de la révision de cartographie opérationnelle est en cours, nous venons aussi sensibiliser toutes les parties prenantes pour qu’elles participent aussi à ce travail, qu’elles comprennent ce que nous sommes en train de faire. Nous attendons d’eux leur adhésion au processus électoral », a-t-il ajouté.  

En revanche, plusieurs préoccupations ont été évoquées par les participants. C’est notamment le retard des activités prévues sur la feuille de route, les garanties en cas de manque de financement, la réduction des centres de vote à chaque cycle électoral au Kasaï-Oriental, la sécurisation des élections, la distance des centres de vote, l’utilisation des enseignants dans les activités électorales sans l’aval de leur hiérarchie ainsi que le manque d’indemnisation des écoles vandalisées pendant les élections.  

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