Un militaire FARDC, deux policiers et douze civils dont une femme comparaissent depuis ce mercredi 4 mai au tribunal militaire de garnison de Bukavu, qui siège en audiences foraines à Walungu (Sud-Kivu). Ces prévenus sont accusés de meurtre et d’assassinat, mais aussi détention illégale de munitions et armes de guerre. Les faits se sont produits sur les usagers de la route nationale 2 Bukavu-Mwenga entre fin 2021 et février 2022.
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu qui a voulu que ce procès se tienne à Walungu, où la plupart des victimes sont enregistrées.
Selon des sources au tribunal, les prévenus sont des présumés criminels de grand chemin. Ils avaient l’habitude d’opérer comme coupeurs de route sur la route Bukavu – Mwenga, qui passe par Walungu.
Outre l’assassinat, ces accusés sont poursuivis pour des faits d’association de malfaiteurs, attaques et vols à main armée, détention illégale de munitions et armes et de guerre. Mais aussi non-respect des consignes.
Cette première audience traitera directement du fond de l’affaire. Toutes les formalités notamment, l’identification des prévenus et la signification des charges, ont été déjà remplies.
Les prévenus risquent la peine de mort au regard d’infractions mises à leurs charges, selon des sources judiciaires.
Le gouverneur de province a délégué son commissaire à la justice pour participer à ce procès. Le jugement sera rendu samedi prochain, sauf imprévu.
