Les responsables des communautés katangaise et kasaïenne vivant dans l’espace grand Katanga veulent faire du « vivre ensemble », recommandé par le Président de la République à la fin des travaux de la de la première conférence interprovinciale entre le Grand Katanga et le Grand Kasaï, une réalité.
C’est le souhait de Max Pande, président de l’association socio culturelle Lwanzo lwa Mikuba. Il est l’un des responsables de la communauté katangaise présent à cette conférence.
« Son excellence Felix Antoine Tshisekedi a pris à bras le corps les problèmes au niveau des provinces du grand Kasaï et dans le grand Katanga où nous recevons beaucoup des déplacés. Je crois qu’il va mettre les moyens en termes des ressources humaines, matérielles et financières avec l’apport de tous les gouverneurs parce que la cause du départ de nos frères c’est beaucoup plus socio-économique », a expliqué Max Pande.
« Avec l’apport de différents gouverneurs, je pense que les choses vont aller mieux. De telles initiatives, il faudrait que nous tous nous puissions les accompagner d’une manière spirituelle, intellectuelle et aussi notre apport collectif pour que le vivre ensemble puisse être une réussite totale dans notre pays », a-t-il ajouté.
Du côté de la communauté kasaïenne, on estime que le vivre ensemble est possible avec l’implication de tous. C’est ce qu’affirme François Kabasele, responsable de la coordination des communautés du grand Kasaï :
« Les travaux se sont déroulés en toute sérénité et en toute positivité et nous espérons que cette fois-ci, il y a toutes les chances vues l’implication de toute la nation pour vivre ensemble. Il y a toutes les chances que les uns et les autres puissent revenir au bon sens et vivre comme cela a été souhaité ».