L’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) a pris des mesures, dont la vaccination, pour sécuriser ses étudiants et limiter la propagation d’Ebola, 48 heures après la déclaration de l’épidémie à Mbandaka par le gouvernement central.
Le premier cas confirmé et décédé était l’étudiant Yange Bononga, inscrit en 3ème graduat Nutrition, pour l’année académique 2021-2022.
Ainsi le comité de gestion réuni le lundi 25 avril a demandé la coopération des étudiants et l’appui des services compétents.
Parmi ces mesures prises, il y a la sensibilisation des étudiants sur l’existence de la maladie, le respect des gestes barrières et l’obligation de se présenter gratuitement à l’hôpital en cas de maladie.
Outre l’installation des lave-mains devant les coins stratégiques de l’institut, le comité a aussi demandé la vaccination de toute la communauté de l’ISTM, particulièrement les étudiants du 3e graduat Nutrition.
Par ailleurs, l’ISTM a lancé un appel aux services de santé publique et aux humanitaires, afin d’aider à renforcer ses capacités en information et en matériels de protection. Ainsi, il est prévu cette semaine une conférence-débat sur la résurgence de la maladie à virus Ebola à l’Equateur.
Toutes ces mesures sont prises, poursuit le comité de gestion, suivant les instructions du ministre de tutelle, pour contribuer à freiner l’épidémie.
Certains étudiants ont malheureusement été en contact avec la victime pendant ses moments ultimes.
Le comité de gestion a précisé cependant que la victime aurait contracté la maladie pendant son voyage retour des vacances de Boende, dont il est originaire.
Quoiqu’arrivé probablement le 10 avril à Mbandaka, il a été directement admis dans des centres de santé sans fréquenter l’institut. Ce, jusqu’à son hospitalisation à l’hôpital général de référence de Wangata, puis au centre de traitement d’Ebola, où il a rendu l’âme.