Elections de 2023 : la CENCO et l’ECC plaident pour un consensus préalable

Les émissaires de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et ceux de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont plaidé, mercredi 13 avril, pour le dialogue et le consensus autour des élections de 2023 en République démocratique du Congo (RDC). Ils ont fait cette proposition, lors de leur échange avec le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.  

Ces deux confessions religieuses estiment qu’il est nécessaire de dégager un minimum de consensus sur le processus électoral pour consolider la démocratie dans le pays. 

Et selon Monseigneur Donatien Nshole, il faut nécessairement passer par le dialogue, mais pas le dialogue pour partager le pouvoir. 

Cependant, certains regroupements politiques s’opposent à cette proposition. Il s’agit notamment du Centre, qui estime qu'un dialogue n’aurait de sens que, si après avoir sincèrement fourni tous les efforts pour répondre aux contraintes évoquées par la CENI, le pays est mis devant le fait accompli de l’impossibilité logistique et matérielle de tenir les délais légaux de l’organisation des élections. 

   

Quelle analyse faites-vous de la proposition de la Cenco et l’ECC pour des élections apaisées ? 

  

 Invités : 

-Révérend Eric Nsenga, porte-parole de l’ECC et secrétaire général de l’ECC en charge de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde. 

-Jean-Claude Tshilumbayi, député provincial et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation. 

-Bob Kabamba, professeur à l’Université de Liège en Belgique. Il est coordonnateur de la Cellule d’appui politologique en Afrique centrale et aux Caraïbes. 

 

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