Me Jean Marie Kabengela, l’un des avocats de Vital Kamerhe affirme que la défense du président de l’UNC a des preuves à présenter devant la cour d’appel pour acquitter leur client.
Il revient, au cours d’une interview accordée mercredi 13 avril à Radio Okapi, sur la décision de la cour de cassation qui a renvoyé l’affaire Kamerhe devant la cour d’appel de Kinshasa-Gombe autrement composée.
« Nous avons des preuves que nous avons produites devant les juges d’appel et même devant le premier juge, qui vont les convaincre à acquitter notre client. Les lois sur les compétences judicaires, les lois relatives à la procédure pénale, les lois relatives au droit pénal de fonds sont des lois d’ordre public », a expliqué Me Jean-Marie Kabengela.
Il promet d’exploiter toutes les voies de recours tant au niveau national qu’international pour prouver l’innocence de leur client qu’il promet de défendre jusqu’au bout.
« Nous saluons cette décision parce qu’elle est conforme aux lois régissant les droits de la défense et la mission de la Cour de cassation. Cette Cour, a reçu la requête confirmative de notre client et l’ayant examiné, a trouvé un moyen fondé en portant cassation avec renvoi. Ce moyen était relatif à la violation des droits de la défense en ce que le juge d’appel, au lieu de citer notre client à comparaitre via une citation à prévenu, avait procédé par une simple notification de date d’audience», note Me Kabengela.
Il estime qu’il était nécessaire d’aller en cassation « parce qu’on n’était pas convaincu que le juge d’appel avait fait bien le travail. Nous sommes allés en cassation avec beaucoup d’autres moyens ».
Jean-Marie Kabengela répond aux questions de Donat Madimba :