La société civile environnementale du Sud-Kivu se dit fortement préoccupée par l’augmentation des crimes des espèces menacées dans les aires protégées. Elle s’est plainte ce lundi 11 avril après la saisie de 32 morceaux d’Ivoire, donc presque une centaine de kilos.
Elle rappelle aussi par la même occasion l’arrestation de 4 présumés trafiquants d’ivoire par les services de sécurité le 4 avril dernier à la suite d’une opération conjointe Police nationale congolaise (PNC)-Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN). Elle plaide pour l’ouverture d’un dossier judiciaire afin que les responsabilités soient établies.
« On s’est rendu compte que ces crimes fauniques sont en train de prendre de l’ampleur, surtout dans le parc national de Kahuzi-Biega. La question d’éléphants, on les a perdus ici dans la haute altitude. Aujourd’hui, on a remarqué qu’il y a des traces dans la basse altitude. Et ce serait de ce côté-là ou ce braconnage est en train de s’opérer, c’est-à-dire du côté de la province du Maniema et dans certains forets communautaires. Et la contrebande s’installe dans la ville de Bukavu, qui essaie d’interagir avec d’autres réseaux qui se trouvent dans la sous-région », a déclaré Josué Haruna, président de la société civile environnementale du Sud-Kivu.
C’est pourquoi, poursuit-il, la société civile demande au procureur qui a le dossier, de fixer rapidement l’affaire devant les juges. Pour que « les responsabilités soient établies en toute transparence. »