En RDC, des acteurs de la société civile sont appelés à décourager la corruption dans le secteur forestier. C’est l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a lancé cet appel au cours de la Table-ronde organisée du 6 au 7 avril, à Kinshasa.
Les participants à ces assises ont plaidé pour l’application des textes légaux en la matière et des sanctions aux contrevenants.
Ils ont également encouragé la sensibilisation et la dénonciation des activités illicites dans le secteur forestier, en renforçant les capacités des opérateurs judiciaires ainsi qu’en redynamisant l’administration publique.
A l’occasion, l’ONUDC a indiqué que la corruption détruit les espèces sauvages et la biodiversité, au pays.
A travers ce forum de deux jours, cette organisation de l’Onu a également voulu amener les participants à la protection de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique.
Certains intervenants à cette table-ronde ont estimé plusieurs fléaux facilitent la destruction de la biodiversité.
Ils ont cité entre autres, le non-respect des textes légaux tel que le code forestier, l’attribution illicite des permis d’exploitation forestière, le foisonnement des lois devant être coulées en un code pénal forestier perturbant ainsi les opérateurs judiciaires et l’impunité.