Matadi : pas de pénurie de carburant mais les conducteurs prennent des dispositions pour remplir leurs réservoirs

Il n’y a pas pénurie de carburant à Matadi (Kongo-central). Toutes les autres stations- services sont ouvertes et opérationnelles ce mardi 5 avril, hormis la station COBIL qui n'est pas en règle vis-à-vis de l'État congolais.

 

C'est le constat fait par Radio Okapi qui a fait la ronde de la ville ce mardi dans la ville de Matadi. Pourtant, la journée de lundi 4 avril a été la plus difficile pour se ravitailler en carburant.

 

Les stations-service de TOTAL situées au rond-point Kinkanda et à la place couvent, sont bien opérationnelles.  Le prix du litre n'a pas bougé. L'on garde les prix fixés par le ministère des hydrocarbures, le carburant se vend toujours à 2040 FC.

 

Pour Remy Makadi, conseiller du ministre provincial des Hydrocarbures,  le Kongo-Central n'a pas de soucis de rupture de carburant. Il a ajouté que, c'est la population qui panique et s'agglutine dans les stations-services pour se ravitailler en carburant.

 

Rémy Makadi, conseiller du ministre provincial des hydrocarbures, le fait que plusieurs chauffeurs se précipitent chez Total pour se ravitailler, crée un afflux des véhicules autour du site de vente.

La population pour sa part croit à une pénurie du carburant, alors que ce n'est pas le cas.

 

Toutefois, bien que la station Engen a encore son stock de carburant, elle n’est malheureusement pas ouverte ce mardi. Les conducteurs s’orientent vers les stations-services de Total qui seraient en train de faire la rétention de carburant, d’après les conducteurs.

 

 

Du côté de l'Association des chauffeurs du Congo (ACCO), son président, Rolly Nsueka, indique que le prix de la course par moto où en taxi est maintenu à 500 francs congolais, même si selon lui, toute la journée de lundi, le carburant n'a pas été servi sur l’ensemble de la ville de Matadi. 

 

Pendant ce temps, d’autres conducteurs trouvent un autre moyen facile pour se ravitailler rapidement auprès des revendeurs du carburant appelés communément ‘’Kadhafi’’.