Quarante-cinq femmes et quelques hommes du secteur politique, des organisations de la société civile ainsi que du monde rural de la province de Tshopo ont été formés sur l’élaboration et le développement d’une campagne de plaidoyer dans le contexte électoral. C’est à l’issue d’un atelier de quatre jours, clôturé jeudi 31 mars dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province.
Cette formation a été organisée par le Centre Carter dans le cadre de son programme « Voix et leadership ».
Selon la coordonnatrice de ce programme, Marie-José Tshaikolo, l'objectif de cette formation est d'outiller les femmes pour les prochaines échéances électorales :
« 2023 approche, en vue de renforcer la participation de la femme, on doit équiper cette femme, elle doit être capable de mener des actions de plaidoyer, elle doit être bien armée pour faire bien bouger les choses »
Pour les participants à ces assises, les défis à relever par les femmes de la province de Tshopo, pour arriver à mener des plaidoyers, sont énormes. Aussi bien sur le plan politique que socio-culturel. Le président du cadre de concertation de la société civile de la Tshopo, Alphonse Longongo explique:
« Au-delà de cette participation sur le plan politique, il y a aussi la réalité du fait des violences basées sur le genre. Et au-delà de ça, le circuit économique de la province qui fait en sorte que les femmes n’ont pas assez de moyens pour émerger et le social aussi en soi avec les pesanteurs culturelles».
Cet atelier a été organisé en collaboration avec l’ONG Congo en images.