Le directeur scientifique de l’Observatoire volcanologique de Goma, Kasereka Mahinda affirme que sa structure dispose désormais de 15 stations sismographiques fonctionnelles autour des volcans les plus dangereux. Ce qui permet à l’OVG d’avoir la capacité à 60% de surveiller tous les volcans.
« Je pense que nous sommes mieux qu’avant. Aujourd’hui, nous avons du matériel acheté par le gouvernement central, aussi que par les partenaires. [Nous avons] des GPS, des capteurs thermiques, des caméras installées au sommet du volcan. Tous les mouvements du volcan, les tremblements de terre sont désormais enregistrés et suivis, toutes les 4 minutes grâce à ces matériels », précise Kasereka Mahinda.
Selon lui, l’OVG dispose également d’un grand laboratoire construit par le gouvernement de la RDC.
Kasereka Mahinda salue, l’octroi, par le gouvernement d’une prime au personnel et les frais de fonctionnement de ce service.
Le Luxembourg, les USA, l’Angleterre, l’Italie, partenaires de l’OVG apportent aussi leurs appuis louables dans ce travail de surveillance, poursuit-il.
De son côté, la MONUSCO a doté cette institution d’une sirène, d’un équipement solaire et d’autres équipements de surveillance, affirme Mr. Kasereka.
Le site seismes-antilles.fr explique que le rôle d’une station sismologique est de recueillir les signaux émis par un ou plusieurs capteurs de mouvement du sol, les sismomètres, pour leur enregistrement et interprétation. Elle se compose donc d’un sismomètre, d’un numériseur, d’un système de transmission et d’un système d’alimentation autonome lorsque c’est nécessaire.