Les assemblées et les gouvernements provinciaux ne sont pas ayés depuis plus de 30 mois. Une délégation des membres des exécutifs des provinces a échangé, mercredi 9 mars, avec le président du Sénat, Modeste Bahati, pour solliciter son implication afin de décanter cette situation qui paupérise de plus en plus les provinces.
La revendication des exécutifs provinciaux intervient quelques mois après celle des députés provinciaux.
Modeste Bahati Lukwebo a assuré que cette situation sera décantée en avril prochain.
Conformément à l’article 175 de la Constitution, le budget des recettes et des dépenses de l’Etat, à savoir celui du pouvoir central et des provinces, est arrêté chaque année par une loi. La part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%. Elle est retenue à la source.
Mais le ministre provincial du Plan et du Budget de Sankuru, Pierre Wembo déplore que cette retenue à la source soit remplacée, en application, par une rétrocession qui n’a plus eu lieu depuis 30 mois.
Après leur rencontre avec le président du Sénat, les autorités provinciales disent avoir trouvé un écho favorable, au regard de l’assurance donnée par Modeste Bahati, de traiter ce cas d’ici à la fin du mois d’avril.