La Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont encouragé, mercredi 9 mars, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso à tout mettre en œuvre pour que la chambre basse du parlement réponde aux contraintes légales et budgétaires pour permettre la tenue, dans le délai constitutionnel, des élections inclusives, crédibles et apaisées.
Le révérend Maurice Mondengo de l’ECC et Monseigneur Donat N’Shole de la CENCO, qui ont échangé avec Christophe Mboso, lui ont également demandé d’encourager la volonté politique pour la bonne tenue de ces élections.
Pour la CENCO et l’ECC qui s’étaient opposées à l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la CENI, « cette démarche ne consiste pas à donner du crédit à tous ceux qui pensent amener le pays dans les difficultés ».
« Nous sommes habités par un seul souci : avoir des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnel, en 2023. Nos deux commissions ont travaillé à la feuille de route présentée par la CENI qui a mentionné quelques contraintes, lesquelles engagent le Parlement ; contraintes relatives au cadre juridique, au financement des élections, à la volonté politique et le Parlement se retrouve partout», a déclaré Monseigneur Donatien Shole.
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a affirmé qu’il est conscient que la stabilité du pays, dans les années à venir dépendra beaucoup de ce qui reste à faire dans le cadre, surtout légal du processus électoral.
« J'ai mis en place, un groupe de travail pour y réfléchir, tout en rappelant à ce groupe-là que l’enjeu majeur de l’analyse du traitement des projets de lois relatifs, c’est d’avoir des élections inclusives, apaisées dans le délai constitutionnel. Pour cela, on devait mettre de côté tout ce qui peut servir de prétexte pour aller au-delà du délai constitutionnel. Dieu aidant, nous espérons que le pays va dans la bonne direction», a martelé Christophe Mboso.