Kwilu: plusieurs produits agricoles devenus rares à Masimanimba

Le manioc, le maïs, l’arachide et d’autres produits agricoles manquent cruellement, depuis un certain temps, dans quelques secteurs de Masimanimba, provoquant ainsi une crise alimentaire, alerte l’administrateur de ce territoire, Jean Bosco Mukubidi. Dans une interview accordée vendredi 4 mars à Radio Okapi, l’administrateur du territoire de Masimanimba, dans la province de Kwilu, attribue cette carence des produits vivriers au passage l’année passée des sauterelles qui avaient ravagé les cultures. A cela, s’ajoute le manque de semences améliorées.

Les régions les plus touchées par cette crise alimentaire,selon l’administrateur du territoire, sont notamment le secteur de Bindungi, une partie de Kinzenzengo et de PayKongila.

« Le problème qui se pose c’est la disette causée par la rareté des produits agricoles. C’est pourquoi de ce côté-là, il y a trop de malnutris suite à cette carence des produits. C’est vraiment insuffisant. Il y a même des gens qui vont dans d’autres secteurs pour acheter et aller revendre là-bas. Pourtant ce sont des secteurs qui devraient produire plus et amener dans des centres villes, mais maintenant c’est le contraire. Les sauterelles avaient ravagé beaucoup de cultures, c’est l’une des causes, mais selon les techniciens, les agronomes qui ont vérifié, les anciennes boutures ne répondent plus. Donc la semence n’est plus adaptée avec le sol », a expliqué Jean Bosco Mukubidi.

Il lance, ainsi, un SOS aux autorités provinciales et natioanles ainsi qu'aux personnes de bonne volonté afin de doter ce territoire des semences améliorées qui pourraient mettre fin à cette crise alimentaire.

« Je demande l’implication totale du gouvernement pour nous aider à avoir de nouvelles boutures et de nouvelles semences améliorées qui soient adaptées avec le sol là afin de permettre à la population de survivre », a dit l’administrateur du territoire de Masimanimba.

Il a précisé que toute « l’économie de cette population qui ne vit que de l’agriculture est par terre à cause de cette situation ».

 

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