Le Centre de recherche forestière international (CIFOR) a exigé, jeudi 3 mars, le respect et l'observance des règles qui régissent la coopération entre le Gouvernement de la RDC et les partenaires internationaux, en l'occurrence l'Union Européenne.
Cette prise de position est faite 48 heures après la publication de l’acte de vente publique de ses biens saisis par la justice. Il s’agit de deux véhicules et un groupe électrogène affectés aux projets FORETS et NPC, financés par l’Union Européenne dans le paysage de Yangambi.
Pour le directeur du projet FORETS, Paolo Cerrutti, la saisie de ses biens est faite d’une manière irrégulière. Il indique que « la vente de la chose d’autrui est nulle ».
Sans obstruer à la justice, ajoute Paolo Cerruti, le CIFOR et ses partenaires dénoncent cette « signification de date de vente publique ».