La Police a dispersé lundi 28 février la marche des étudiants de l’Université de Kisangani (UNIKIS). Ces derniers ont tenté de manifester pour réclamer la reprise des activités académiques suspendues depuis la rentrée académique par le Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) et le SYNECASS.
Ces deux syndicats sont en grève pour réclamer notamment l’amélioration des conditions de vie de leurs membres.
Les étudiants n’ont pas pu atteindre le gouvernorat de province pour y déposer leur mémorandum.
En revanche, une vive tension a été observée à l’Université pédagogique nationale (UPN). A la base, les étudiants en colère manifestaient pour exiger la levée du mouvement de grève des professeurs pour qu’ils soient délibérés, afin de passer dans les classes montantes.
Ils ont brulé des pneus, barricadé la Route nationale Numéro 1 vers l’entrée de cet établissement comme signe de leur mécontentement.
A l’Institut supérieur pédagogique (ISP), les étudiants ont organisé un sit-in ce même lundi avant-midi devant le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire. Ils sont allés exprimer leur ras-le-bol et exiger la reprise des cours.
Le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi leur a promis que tout rentrera dans l’ordre cette semaine déjà. Il leur a aussi promis qu’il n’y aura pas d’année blanche.
« J’appelle tout le monde à prendre ses responsabilités, surtout pour le respect de la jeunesse et des étudiants, pour que nous ne puissions pas gâcher leur avenir. J’ai promis aux étudiants que nous nous battons pour qu’avant la fin de la semaine qu’une solution soit trouvée. J’aimerais vous rassurer que nous sommes en train de travailler pour que les cours reprennent le plus tôt possible et c’est ça notre souhait en tant que gouvernement », a indiqué Muhindo Nzangi.
