Plus de 470 enfants ont été recrutés dans les rangs des groupes armés au cours de l’année 2021 dans la province du Sud-Kivu. Cinquante, d’entre eux, dont douze filles ont été tués et cent soixante-neuf ont subi des violences sexuelles. Ces statistiques ont été présentées, samedi 12 février à Bukavu, par la MONUSCO lors de la célébration de la journée internationale des enfants soldats.
Ce rapport indique qu’aucun enfant soldat n’a été enregistré dans les rangs des forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC). L’armée nationale a même été retirée de la liste noire des nations Unies des armées qui recrutent et ou utilisent les enfants.
Au cours de l’année 2021, la MONUSCO a noté deux commandements des groupes armés qui ont signé les actes d’engagements pour mettre fin au recrutement et utilisation des enfants, ainsi que les autres violations graves des droits de l’enfant.
Les principaux acteurs de lutte contre le recrutement et utilisation des enfants par les forces et groupes armés, dont la MONUSCO, l’UNICEF et le Bureau de volontariat pour l’enfance et la santé (BVES ), ont rappelé que le recrutement et utilisation des enfants par les forces et groupes armés est un crime de guerre.
Toutefois, ces acteurs qui notent quelques progrès considérables dans la lutte contre le recrutement des enfants soldats, relèvent que le grand défi reste la réinsertion socioéconomique de tous les enfants qui sortent des groupes armés afin les convaincre de ne jamais retourner en brousse.