Le cadre de concertation de la société civile forces vives de Punia, dans la province du Maniema, a organisé vendredi 11 février, une marche pacifique pour exiger le départ, sans condition, du premier substitut du procureur près le tribunal de paix de Punia.
Cette structure citoyenne lui reproche le non-respect des droits humains ainsi que les arrestations arbitraires.
« Le chef de parquet de Punia, exagère avec les arrestations arbitraires de la population. Il se verse dans les tracasseries à outrance puisqu’il peut même demander à un cultivateur en conflit avec la loi, les amendes de plus de cinq cent mille à un million des Francs congolais. Il ne regarde même pas la vulnérabilité de certaines populations. Aussi, il ne respecte pas les droits des détenus », a dénoncé, Jean-Claude Ngoy, le premier vice-président de la société civile de Punia.
Au regard de toutes ces accusations, les forces vives de Punia ainsi que la population ne veulent plus que le premier substitut du procureur près le tribunal de paix de Punia, continue à exercer dans leur entité, a affirmé Jean-Claude Ngoy.
« C'est la raison pour laquelle nous exigeons son départ de Punia. Ça fait 5 ans qu’il exerce ici, nous sommes passés le rencontrer plusieurs fois pour des discussions avec lui à propos de ces comportements. Nous lui montrons que, ce qu’il fait subir à la population n’est pas correct. C'est pourquoi la population de Punia est debout aujourd'hui sur la route avec les calicots pour déclarer son départ sans délai ni condition. Maintenant on demande même aux autorités provinciales de s'impliquer puisque la justice n'est pas équitable à Punia. Chacun fait ce qui lui passe par la tête », a martelé, Jean-Claude Ngoy, le premier vice-président de la société civile de Punia
L'incriminé qui a été contacté par Radio Okapi s'est réservé de tout commentaire, car selon lui, l'instruction du dossier est en cours.