Les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment avoir neutralisé (tué), le leader du groupe armé Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC), Furabo Munzabo, général autoproclamé de ce mouvement. Il est tombé au cours d’un accrochage avec des militaires en patrouille la nuit du dimanche 6 à lundi 7 février dans la localité de Silolo à 8 kilomètres du centre de Marabo.
Selon le porte-parole de l’armée en Ituri, lieutenant Jules Ngongo, ce chef milicien a été neutralisé par les éléments des FARDC en opérations dans cette région. L’armée appelle les autres rebelles, qui trainent encore dans la brousse, à déposer les armes pour ne pas subir le même sort.
« La neutralisation de ce général autoproclamé, doit interpeller, tous les autres chefs, impliqués dans les exactions contre la paisible population », interpelle le lieutenant Jules Ngongo
Que représentait ce chef rebelle ?
Furabo Munzabo alias ‘’FM’’, la trentaine révolue, fut le chef du groupement Sidayo dans la chefferie des Andisoma, territoire d’Irumu avant de rejoindre le groupe armé Force patriotique et intégrationniste du Congo au début de l‘année dernière. Selon des sources sécuritaires, Furabo était l’un des commandants influents de ce mouvement qui a vu le jour en 2018 dans le groupement Tchini ya Kilima. Par ses actions dans plusieurs villages de Bahema-Sud et d’Irumu- Centre, il s’était autoproclamé général.
Jusqu’à sa mort, il était très actif dans la région de Silolo à 8 kilomètres du centre de Marabo, où ses éléments avaient commis plusieurs exactions contre des civils.
Cependant, d’autres sources dans la région affirment que, ce leader de FPIC aurait été tué par ses propres éléments après une dispute. A ce jour et selon l’armée, une dizaine de leaders de ce groupe armé et leurs collaborateurs sont déjà soit neutralisés, soit aux arrêts. Ce qui fragilise davantage ce groupe armé.