Les assistants et chefs des travaux de l’Université pédagogique nationale (UPN) décident de durcir leur grève déclenchée depuis le 5 janvier dernier. Cette décision a été prise à l’issue de leur assemblée générale extraordinaire tenue samedi 29 janvier dans l’enceinte de cette institution universitaire.
Selon le président de l’Association des cadres scientifiques (ACS) de l’UPN, Joseph Lukadi, aucun service minimum ne sera rendu comme ce fut le cas lors de la première phase de la grève. Les assistants et chefs de travaux exigent du gouvernement notamment la réduction des écarts entre les scientifiques et les professeurs, le recensement des nouvelles unités, ainsi que la correction de grade.
« Il est ressorti, après débat et considération que jusqu’ici, le gouvernement n’a rien entrepris qui soit digne d’obtenir soit l’assouplissement ou la suspension de la grève. C’est ainsi que les membres de notre corporation ont voté pour la continuité de la grève. Cette fois-ci, une grève sèche, sans service minimum », a expliqué Joseph Lukadi.
Les assistants et chefs de travaux de l’UPN durcissent leur mouvement de grève en dépit du début des pourparlers entre le gouvernement et banc syndical des cadres scientifiques depuis le 26 janvier dernier. Les portes des universités publiques de la RDC sont fermées depuis le lancement de la rentrée académique 2021-2022.
« Nous avons eu les premiers contacts avec les membres du gouvernement. Nous avons présenté notre cahier de charges. Et nous espérons que ce lundi comme convenu, ces membres du gouvernement pourront nous recevoir pour nous dire ce que pense le gouvernement du cahier de charge déposé. Nous exigerons le concret, la résolution définitive et durable de nos revendications », rappelle Joseph Lukadi.