Les cours ont repris depuis lundi 10 janvier matin dans les écoles de la commune rurale de Mangina à Beni, au Nord-Kivu. Selon Amos Muhongya Mayala, chef du centre scolaire de Mangina, les activités scolaires étaient interrompues dans ce secteur depuis le 3 décembre dernier à cause des attaques armées meurtrières enregistrées régulièrement dans plusieurs villages de cette commune.
Ces attaques avaient contraint de nombreux ménages à s’enfuir et trouver refuge ailleurs, explique Amos Muhongya Mayala. Il appelle les parents à envoyer les enfants à l’école pour éviter d’accumuler un retard « plus important » sur le calendrier scolaire.
« En général, dans toutes les écoles, il y a eu présence des élèves et des enseignants, même si le nombre total n’a pas été atteint. Même s’il y a présence des élèves et des enseignants, surtout au centre de la commune, dans le quartier Masimbembe où il y a eu massacre, les élèves se sont présentés en petit nombre et peu après ils sont retournés à la maison sauf les finalistes surtout de l’école secondaire qui sont restés dans les écoles pour suivre cours », ajoute-t-il.
Il dit garder espoir que les enfants vont fréquenter l’école en grand nombre.
« Nous avions arrêté les cours à cause de l’incursion des rebelles ougandais des ADF qui étaient arrivés dans la commune et avaient tué quelques personnes surtout dans le quartier de Masimbembe », rappelle Muhongya Mayala.
Selon lui, les heures des cours seront rallongées pour rattraper le retard enregistré pendant tout le temps que les enfants ont passé à la maison sans étudier.
Par ailleurs, l'Impôt professionnel sur le revenu (IPR) a été supprimé pour tous les enseignants du sous-secteur de l'EPST. L’annonce a été faite le même lundi 10 janvier par le ministre Tony Mwaba Kazadi sur le compte twitter de son ministère.