Près de cent cinquante filles en ruptures familiales (communément appelées Sheguées ou kuluna) ont été réconciliées mardi 21 décembre avec leurs familles dans les communes de Selembao et de Kinshasa. C’était après la cérémonie de la célébration communautaire de la fin d’accompagnement psychosocial, pour leur réinsertion sociale durable dans la société, le même mardi à Kinshasa, sous la houlette de la Synergie des femmes de la société civile (SYFES) avec la Commission nationale des droits de l’homme.
Le conseiller du chef de l’Etat, Désiré Muwala, a demandé que toutes les structures qui s’occupent de l’encadrement des enfants soient prises en charge par le ministère des Affaires sociales.
La Commission nationale des droits de l’homme prend à cœur les droits de l’enfant. C’est que déclare le conseiller Alidor Kazadi :
« L’intérêt supérieur des enfants a toujours été au centre des activités de la CNDH. C’est ainsi qu’au sein de la CNDH, il existe une sous-commission technique permanente, dénommée sous-commission droits de la femme et de l’enfant ».
La représentante du président du Sénat, Elodie Muzigirwa, a également plaidé pour que l’enfant soit mis à sa place.
« Le travail qu’effectue la SYFES rentre dans le souci de remettre l’enfant à sa place habituelle. C’est dans une famille, c’est à l’école. Il a droit à la protection, à un toit, à l’éducation, à une famille. Toutes les forces vives de la nation et tous les acteurs œuvrant pour la promotion et la protection des droits humains doivent mettre la protection des enfants au centre de leurs actions ».
Pour la présidente de SYFES, Rose Mutshanga, l’Etat doit prendre un engagement pour encadrer ses enfants :
« Nous avons besoin vraiment que le gouvernement et les partenaires puissent venir en appui à cette démarche de lutter contre la drogue que consomment les petites filles »