Destruction des constructions anarchiques : SEP Congo rappelle que les hydrocarbures restent dangereux

La SEP Congo a indiqué dans un communiqué rendu public ce jeudi 16 décembre, après la démolition des maisons sur sa concession, que les hydrocarbures restent dangereux. Le même communiqué rappelle que l’opération de démolition des constructions anarchiques de la concession SEP Congo/Ango-Ango dans la ville de Matadi qui a commencé le mardi 14 décembre est donc l’application des décisions déjà prises par les autorités compétentes en 2010.

« Les récents accidents de triste mémoire telles que ceux de Sange (2010), de Mbuba (2018) et de Kibuba (2021) ne doivent plus se reproduire. Cela est de notre responsabilité à tous de les éviter par le respect des normes requises dans le stockage et la manipulation des produits pétroliers. Force est à la loi. Nous saluons le courage des autorités judiciaires du Kongo-Central qui ont respecté l’état de droit prôné par le Chef de l’Etat », indique le communiqué.

SEP Congo rappelle que pour l’extension de ses activités et pour raison de sécurité, elle avait deux concessions couvertes par des Certificats d’enregistrement.

« SEP Congo, comme seule propriétaire et redevable vis-à-vis du trésor public, continue à payer des impôts fonciers de l’ordre de 150 000 USD/an pour ces concessions squattées à plus de 80%. Ces concessions étaient occupées anarchiquement depuis 2008 jusqu’à ce jour. Cette anarchie n’exposait pas seulement SEP Congo, la ville de Matadi mais aussi tout l’approvisionnement du pays par la voie Ouest », ajoute le communiqué.

SEP Congo a saisi les cours et tribunaux à ce sujet. Ces derniers ont tranché en sa faveur depuis le 16 novembre 2010 ordonnant le déguerpissement des occupants illégaux et la démolition des maisons. 

L’opération de démolition des constructions anarchiques de la concession SEP Congo/Ango-Ango est donc l’application des décisions déjà prises par les autorités compétentes en 2010.

Parce que, rappelle le communiqué, pendant ce temps, les occupants anarchiques ont accéléré les travaux de construction en s’approchant dangereusement des installations pétrolières, jusqu’à empiéter sur le système de défense contre incendie de la Base d’Ango-Ango par laquelle entrent plus de 50% des produits pétroliers consommés en RDC.

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