Le directeur général de la REGIDESO, Clément Mubiayi N’kashama a sollicité 48 heures pour préparer sa réplique face aux députés à l’Assemblée nationale sur la problématique de la pénurie chronique d’eau en RDC.
Devant la commission Aménagement du territoire, infrastructures, poste et nouvelles technologies de l'information et de la communication (ATI/PT-NTIC) lundi 22 novembre à l'Assemblée nationale, les députés ont jugé inacceptable que la population soit privée d’eau alors que le pays se comptent parmi les plus riches au monde en eau douce.
A en croire les députés nationaux, 30% seulement de la population congolaise ont accès a l’eau potable, alors que la REGIDESO ne cesse de surfacturer la population sans améliorer la situation.
« Depuis que nous avons commencé cette législature, ce même problème se pose. Il y a ça et là prolifération des bornes fontaines alors que la REGIDESO est là. Et nous ne savons même peut-être qu’il y ait prolifération des maladies de sources hydriques », a indiqué José Egbanda, président de la commission aménagement du territoire.
Le vice-président de la sous-commission ressources hydraulique parle d’un problème managérial qui bloque la REGIDESO :
"On ne peut pas se dire être de l’Union sacrée et avoir des incompetants à la tête des entreprises, on ne peut pas comprendre que la Regideso va continuer à pleurer pendant qu’il y a la population qui reçoit des factures. On essaie de comprendre où va cet argent, on n’a pas de reponse".
Le DG de la REGIDESO affirme avoir enregistré plusieurs questions pertinentes qui nécessitent un approfondissement :
« La problématique c’est la desserte en eau et la satisfaction de la REGIDESO vis-à-vis de la population parce que c’est elle qui s’occupe de cette eau ».
Avant de solliciter 48h, Clément Mubiayi a justifié la pénurie d’eau par manque d’électricité, argument traité de fantaisiste par les députés.