La société civile du Sud-Kivu déplore le renforcement de l’activisme des combattants Twirwaneho-Gumino-Androïd et alliés dans la région de hauts plateaux de Mwenga, Uvira et Fizi.
Elle affirme avoir enregistré, en l’espace de trois jours, plusieurs incidents sécuritaires perpétrés par ces combattants.
Selon la société civile, la présence de Twirwaneho et alliés a été signalé le mercredi 3 novembre, aux villages Bitavi, Ngoma et Kanogo, situés au Nord-Ouest de la ville de Baraka, dans le groupement Balala Nord.
Le même mercredi vers 11h, ce groupe a reçu un renfort des rebelles burundais dans la forêt de Bijabo et Kajembwe, dans les hauts plateaux du secteur de Tanganyika, atteste la même source.
Deux jours auparavant, ces miliciens burundais ont atteint le quartier général de Twirwaneho dans la forêt de Bijabo et Kajembwe, à l’Ouest de Mikenge.
Le président du Réseau local de protection des civils à Uvira, Yves Ramazani wa Ramazani, craint des affrontements dans les prochains jours entre ces combattants et les forces armées de la RDC. Car, estime cette organisation de la société civile, le renforcement de ce groupe armé est « motivé par les souhaits de Twirwaneho de lancer une série d’attaques contre les positions des FARDC à Mikenge ».
Ainsi, « ces combattants pourront avoir une mainmise sur la région et installer leur quartier général une fois les positions de l’armée démantelée », explique Yves Ramazan wa Ramazani.
Du côté de l’armée, le commandement du 121e bataillon commando des FARDC affirme avoir été alerté sur cette situation. Déjà deux éléments Twirwaneho ont été arrêtés mardi à Mugeti, dans les hauts plateaux d’Uvira. Les FARDC ont retrouvé sur eux, un pistolet et deux grenades de type chinois, a-t-il précisé.