La commissaire principale Sandra Christine Basilwago, commandant second de l’escadron protection de l’enfant et prévention des violences sexuelles à Goma appelle les femmes à « intégrer massivement la police nationale congolaise ».
Cet officier de la police nationale congolaise a lancé cet appel le vendredi 29 octobre, dans le cadre de la campagne « Ecoutons les femmes », initiée par la police de la MONUSCO.
Selon elle, si les femmes luttent pour la parité 50/50 dans tous les secteurs de la vie, très peu, cependant, manifeste de l’intérêt pour la carrière professionnelle au sein de la police.
« Actuellement avec la réforme de la police, on est l’image, l’exemple même, je peux le dire. Je lance un appel aux parents, d’encourager leurs filles de venir s’enrôler massivement au sein de la police dès qu’il y a recrutement. Parce que nous sommes représentées mais en petit nombre. Il y a vraiment une faible représentativité des femmes et des filles au sein de la police. Et pourtant, nous disons 50/50 mais jusque-là, on n’a pas encore atteint ce nombre et puis on doit aussi contribuer au maintien de la paix et la sécurité de notre Pays », a-t-elle indiqué.
La commissaire principale Sandra Christine Basilwago affirme également que, servir au sein de la police nationale n’empêche pas une femme d’accomplir ses devoirs au foyer.
Pour elle, l’enrôlement massif de femmes dans la police va permettre de briser certains préjugés sur les femmes policières :
« C’est seulement une question de bien gérer son temps. Au bureau je suis commissaire principale et commandant second, mais à la maison je suis maman, je suis la femme de quelqu’un. Et je fais mes devoirs comme parent. D’abord le slogan-là qu’on disait que si vous envoyez votre fille au sein de la police, on nous prenait comme des ratées, et puis on était marginalisées dans le temps ».