La société civile de Beni demande à l’ONU le « renforcement de la Brigade d’intervention , comme en 2013 contre le M23 »

Les composantes de la société civile de la ville et territoire de Beni souhaitent voir le « renforcement de la Brigade d’intervention de l’ONU » (FIB), engagée aux cotés des FARDC dans la région de Beni.

C’est parmi les recommandations qu’elles ont faites au secrétaire général adjoint de l’ONU, en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, à l’issue de leur rencontre avec ce dernier, samedi 23 octobre à Beni.

« C’est notre vœu de voir le secrétaire général des Nations Unies, appuyer sur l’accélérateur de manière que la brigade d’intervention de l’ONU (FIB), soit fortement appuyée, de la manière dont elle a été, lors de la guerre contre le M23. Qu’elle soit à mesure de traquer les terroristes ADF/MTM », a indiqué, l’un des participants à cette rencontre, Omar Kavota, du Centre d'Etude pour la promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l'Homme (CEPADHO).  

Les acteurs de la société civile tiennent aussi à ce que, l’ONU soutienne l’état de siège proclamé par le Chef de l’Etat, depuis mai dernier, contre les groupes armés dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu :

« Nous sommes en train de recommander aux Nations Unies de soutenir significativement l’autorité de l’Etat de siège. Nous disons que, si l’Etat de siège devient un échec, les responsabilités seront endossées par l’autorité congolaise aussi bien par la MONUSCO, son partenaire. Et nous voudrions que les efforts soient mutualisés pour que, cet état de siège ne soit pas un raté », a poursuivi Omar Kavota.

Il a ajouté que, les membres de la société civile souhaitent que l’ONU s’implique également contre les appels à la haine tribale distillés notamment à travers les médias :

« Nous en appelons encore aux Nations Unies, à accompagner les efforts d’apaisement, notamment contre les appels d’incitation à la haine, les appels aux violences et au tribalisme, parce que cela prépare le lit pour les crimes de masse. », ont-ils martelé, selon Omar Kavota. 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: