Après l’entérinement de deux membres de la Commission eletorale nationale indépendante (CENI) samedi dernier par l’Assemblée nationale, des acteurs tant politiques que de la société civile ne cessent de réagir. Parmi ces acteurs, il y a Paul Tshilumbu, député national et porte-parole de l’UDPS qui soutient que c’est en toute responsabilité que les députés nationaux ont procédé à l’entérinement de nouveaux membres de la CENI. Il a ajouté que le processus ayant abouti à cet entérinement a été régulier. Il souhaite que le chef de l’Etat signe les ordonnances nommant ces nouveaux animateurs. Ce point de vue n’est pas partagé pas Géneviève Inagosi, députée nationale du FCC. Elle estime plutôt que cet entérinement n’est qu’un passage en force, une barbarie institutionnelle où tout s’est passé en toute irrégularité et en toute illégalité. Elle pense qu’il n’y a que le président de la République qui peut aider la RDC à sortir de cette « situation chaotique ».
-Quelle analyse faire du débat autour de cet entérinement ?
Invités :
-Jérôme Bonso, président de la Ligue nationale des élections libres et transparentes (Linelit). Il est aussi coordonnateur de la plate-forme « Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA).
-Me Hervé Diakiese, Porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC), membre de la société civile.
-Christian Moleka, analyste. Il est coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC.
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