L’insécurité qui écume les usagers du tronçon routier Bukavu-Walungu sur la RN2 a conduit le Conseil de sécurité de la province à tenir sa réunion hebdomadaire lundi 11 octobre au chef-lieu du territoire de Walungu.
Parmi les principales résolutions, le conseil de sécurité provincial met l’accent sur l’accélération du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et de stabilisation (PDDRC-S).
Le conseil constate que la plupart des coupeurs de route sur la RN2 sont des ex-combattants et démobilisés des FARDC.
Cette route qui relie la ville de Bukavu aux territoires de Kabare, Walungu, Mwenga et Shabunda est devenue un cauchemar pour les usagers.
A moins d’une dizaine de kilomètres du centre-ville de Bukavu, des véhicules sont la cible des attaques à répétition des hommes en armes.
Le cas récent est celui de Mushweshwe, il y a de cela deux semaines. Un chauffeur de taxi en provenance de Kamituga, en territoire de Mwenga a été assassiné et le véhicule vandalisé par ces bandits armés.
Ces bandits opèrent de jour comme de nuit. Les services de sécurité au Sud-Kivu ont mis la main sur 4 présumés auteurs de ces actes le week-end dernier.
Le ministre provincial de l’Intérieur, Théophile Kiluwe sollicite la collaboration de la population avec les forces de l’ordre qui sont déjà en patrouilles de brousse sur la RN2, axe Bukavu-Walungu.
Le gouverneur de province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi a choisi le chef-lieu du territoire de Walungu pour abriter le conseil afin de rassurer la population victime de braquages sur la Route Nationale numéro 2.