Une cinquantaine d’agents pénitentiaires des provinces du Kasaï, Kasaï-Central et du Kasaï-Oriental participent depuis mercredi 29 septembre à une formation sur la gestion des maisons carcérales. Les apprenants sont outillés sur l’éthique, la déontologie, la sécurité, les droits pénitentiaires et administratifs, la réinsertion sociale, l’usage de force, d’arme à feu et autres.
Le coordonnateur de l’ONG Collectif d’actions pour la défense des droits de l’homme (CADDHOM), Joseph Kitungano, estime qu'à l'issue de cette formation, les maisons carcérales seront bien gérées, et que les droits des prisonniers seront respectés :
« Les détenus ont plusieurs droits. Les droits liés à la nourriture, à la santé, à l'éducation et j’en passe. Mais ils sont privés seulement d’un mouvement de circulation. Mais étant donné qu’ils sont dotés de tous ces droits, il faut que les gens chargés de le garder respectent leurs droits ».
Pour sa part le chef de la section d’appui pénitentiaire de la MONUSCO au Kananga, Bamoni Drissa souligne que dans le cadre de la réforme pénitentiaire, ces formations visent à améliorer la gestion dans les maisons carcérales :
« On attend à ce qu’ils sortent avec une expérience et de connaissances pour que les prisons puissent être mieux gérer par la limitation des incidents enregistrés souvent. Et aussi pour faire asseoir une administration professionnelle au niveau des prisons. »
Cette session est organisée à Kananga par le ministère de la justice avec l’appui de la MONUSCO, à travers sa section d’appui pénitentiaire. Elle va durer 30 jours et se déroule à l’Académie militaire de Kananga.