La RDC doit urgemment faire appel à la solidarité internationale pour la « dépollution » des rivières Kasaï et Tshikapa, a déclaré Alain Botoko, le président du comité exécutif de l’ONG Environnement sain sans frontière, le lundi 23 août.
« Quand il y a des catastrophes, dans les eaux, souvent, il y a la solidarité internationale qui intervient », a-t-il déclaré.
Pour lui, plus le temps passe, plus les « dégâts risquent » de se multiplier au niveau de l’écosystème des rivières Kasaï et Tshikapa. Il faut donc arriver à déterminer le type de « pollution » ainsi que les « solutions » à y apporter rapidement, ajoute-t-il.
« Je demande aux ministres de la Pêche et celui de l’Environnement de pouvoir contacter les experts à travers le monde pour qu’on détermine clairement cette pollution. Quels sont les éléments chimiques qui sont dans ces eaux ? Pourquoi il y a mort d’animaux aquatiques et des poissons ? Pourquoi certaines personnes qui boivent cette eau souffrent de la diarrhée ? Si on trouve tous ces éléments, on pourra chercher maintenant comment dépolluer ces écosystèmes qui sont très stratégiques pour nous », propose Alain Botoko.
Selon lui, les réserves en eaux douces sont très limitées. Il lance un appel à la vigilance dans la gestion de la pollution.
« Les eaux douces sont en quantité très minime à travers le monde. Nous disons que les normes dans la gestion de la pollution, doivent être respectées par ceux qui interviennent parce qu’il y a énormément d’espèces très vulnérables qui sont dans les écosystèmes en eaux », a-t-il renchérit.
C’est depuis juillet dernier que les rivières Tshikapa et Kasaï, sont affectées par une pollution. Celle-ci est due à l’activité d’une mine de diamant en Angola, selon les autorités locales. Depuis, toutes les activités liées à la pèche sont interdites. Des cas des maladies dont la diarrhée sont signalés au sein des communautés locales.