Vingt-cinq personnes ont été blessées, deux fracturées et plusieurs traumatisées, dans l’accident de circulation survenu dans la nuit de dimanche à lundi 23 août, sur la route Knshasa - Kikwit au niveau de la frontière entre les provinces du Kwango et du Kwilu. Selon le médecin directeur de l’hôpital de Misele, qui livre l’information, un bus de la société Jérémie Trans en provenance de Mbuji-Mayi pour Kinshasa, transportant des passagers et plusieurs marchandises s’est renversé à ce niveau.
Dr Guelor Matsanga affirme que l’excès de vitesse et la somnolence du chauffeur seraient à la base de cet accident. Il assure que l’évolution de ces accidentés admis à son hôpital est bonne. Ce médecin appelle à la mobilisation des moyens financiers en vue de leur bonne prise en charge médicale et leur restauration.
« Un bus de la compagnie Jérémie trans qui a connu un accident au niveau du pont juste à la frontière de la province du Kwango et Kwilu aux environs de 0H15 minutes. Il n’y a pas eu mort d’hommes sauf deux fractures fermées, un enfant de quatre ans, qui a fait une fracture au niveau de la jambe et puis une fille de 14 ans, au niveau de membres supérieurs droits. Il y a 25 blessés, plus les deux fracturés, ce qui fait vingt-sept, quand on associe avec les traumatisés là, l’effectif général c’est trente-huit, qu’on a amené à l’hôpital de Misele. Le bus venait de Mbuji-Mayi, la destination c’était Kinshasa. Il y avait beaucoup de marchandises à l’intérieur », a expliqué le Dr Guelor Matsanga.
Selon lui, la cause de l’accident serait l’excès de vitesse et la fatigue :
« La cause de l’accident c’était vraiment une erreur de vitesse. Quand il est arrivé là, il a été balancé par le sable et puis il est tombé. Selon aussi les patients qui étaient à l’hôpital, ils avaient constaté que le chauffeur était en train de somnoler. Quand on lui a demandé de prendre un peu de repos, il n’a pas voulu ».
Pour le médecin directeur de l’hôpital de Misele, les blessés sont hors du danger.
« Le pronostic, l’évolution est bonne pour tous les malades. Mais c’est un problème de disposer les moyens pour leurs soins, le traitement et puis la restauration », a-t-il assuré.