L’Ituri compte près de 2,8 millions personnes qui sont dans un état d'insécurité alimentaire. Cette information a été livrée par la responsable du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), à l’occasion de la célébration jeudi dernier de la journée internationale de l’aide humanitaire. Gloria Lazic déclare que plusieurs contraintes empêchent les humanitaires d’accéder à ces personnes vulnérables notamment le manque de ressources financières et l’insécurité. Pour elle, une amélioration de l’assistance humanitaire passe par la présence des forces de l’ordre dans les zones où l’aide doit être distribuée.
Gloria Lazic indique que la présence des humanitaires sur terrain est assurée par la sécurité.
« Ce qui est le plus compliqué c’est le manque des ressources. C’est presque deux milliards des dollars qui ont été demandé et il y a seulement pour l’instant 20 pourcents qui ont été reçue. On peut assister seulement 20 pourcents des personnes qui sont dans le besoin. Evidement que notre présence sur terrain est liée à la situation sécuritaire mais aussi à la manière dont on est accueillie dans la zone dans laquelle on intervient, et cet accès sécuritaire n’est pas garantie tout le temps ».
Elle insiste sur la garantie sécuritaire pour intervenir dans certaines zones insécurisées.
« Tout ça pour passer le message que les acteurs humanitaires ont besoin de garantie sécuritaire pour intervenir dans certaines zones, et ces garanties c’est certes la présence des forces de sécurité mais également que la communauté qu’ils assistent puissent les accepter et en quelques sorte les protéger », a-t-elle soutenu.