Le service de l'État civil en République démocratique du Congo fonctionne à « pas de tortue. Belly Lunanga, expert au secrétariat général du ministère de l’Intérieur, l'a déclaré mardi 10 août, lors d’un atelier organisé en marge de la journée africaine de l’Etat civil à Kinshasa.
L'objectif de cette journée est de sensibiliser les parents à faire enregistrer leurs enfants à l’Etat civil.
« Certains milieux où il y a l’insécurité, ils ont des difficultés à recenser la population et la population aussi a des difficultés à venir vers le service de l’état civil pour faire des déclarations. Le service de l’état civil marche mais à pas de tortue », a-t-il affirmé.
Il plaide pour que l’Etat alloue des moyens financiers et techniques conséquents pour son bon fonctionnement.
« Aujourd’hui il n’y a même pas une ligne budgétaire consacrée à l’état civil mais est ce qu’on connaît l’importance de l’Etat civil »? Se questionne-t-il.
Et de poursuivre : « aujourd’hui on est encore dans le support papier pendant que les autres ont dématérialisé les registres, maintenant cela se fait de manière électronique ».
Il demande par ailleurs à l’Etat de pouvoir basculer dans le support numérique.
« On doit passer maintenant au numérique, c'est le temps du numérique, cela se fera plus aisément que lorsqu’on a le support papier », a-t-il conclu.
